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Les marchés sont déçus, attention aux déséquilibres !

DECEPTION. C’est la première réaction des investisseurs au discours de Janet Yellen qui s’attendaient à un ton beaucoup plus accommodant étant donné la forte volatilité des marchés et la dégradation de l’activité économique internationale.

La présidente de la FED a reconnu, comme en septembre dernier, que les risques extérieurs se sont accentués, mais pourtant elle n’a rien renié de sa stratégie de retour à la normale de la politique monétaire amorcée en il y a deux mois.

Tout au plus a-t-elle concédé à demi-mot que le rythme d’appréciation des taux pourrait être moins rapide que prévu. L’entêtement de la banque centrale américaine parait difficilement compréhensible vu le contexte.

On a l’impression que Janet Yellen a mis des œillères.

Il est certainement trop tôt pour affirmer que la hausse des taux de décembre constitue une erreur d’appréciation de la situation économique.

On peut toutefois s’accorder sur le fait que la FED aurait tout à fait eu la latitude nécessaire pour augmenter ses taux plus tôt, dès juin dernier, lorsque l’économie était en meilleure santé.

Aujourd’hui, la banque centrale aurait pu avoir des taux beaucoup plus élevés, au moins à 1,25%, permettant de réagir si nécessaire en cas de ralentissement durable de l’activité. Au final, la question n’est pas de savoir s’il fallait augmenter les taux mais plutôt de savoir quand il fallait le faire.

Voici le passage crucial du discours de Janet Yellen : « Les conditions financières aux Etats-Unis sont devenues récemment moins positives pour la croissance, avec un déclin de grande ampleur du cours des actions, des taux plus élevés d’emprunt pour les emprunteurs les plus risqués et une poursuite de l’appréciation du dollar.

Ces évolutions, si elles se révèlent persistantes, pourraient peser sur les perspectives d’activité économique et sur le marché du travail, bien que la baisse des taux d’intérêt à long terme et les prix du pétrole pourraient en limiter l’impact ».

TRADUCTION : La FED reconnaît que le panorama économique se dégrade mais elle ne fera pas marche arrière pour autant. Le retour à la normale de la politique monétaire américaine reste la seule voie privilégiée par l’institution.

Le Dollar index évolue proche d’un point bas de trois mois et demi. Cette baisse s’explique par le fait que les investisseurs doutent de plus en plus que la banque centrale américaine puisse augmenter ses taux dans un proche avenir. A en juger par les attentes du marché obligataire, il y aurait seulement 30% de chance qu’un durcissement monétaire ait lieu outre-Atlantique cette année. Les investisseurs jugeant cette hypothèse crédible considère qu’une hausse des taux n’aurait lieu qu’en fin d’année, en décembre.

Sur le front macroéconomique, le panorama ne s’améliore pas.

La production industrielle en Europe en décembre dernier a affiché des résultats décevants. Elle a atteint -1,6% en France (consensus à +0,2%), -0,7% en Italie (consensus à +0,3%) et -1,1% au Royaume-Uni (consensus à -0,1%).

Cette performance n’augure rien de bon en ce qui concerne l’évolution de la croissance.

Nouvelle audition de Janet Yellen à partir de 16h.

Rien de nouveau à attendre à ce niveau. Tout a été dit hier. La FED maintiendra sa politique monétaire inchangée en mars.

Publication des revendications hebdomadaires au chômage aux Etats-Unis. Le consensus table sur une baisse des demandes à 281 000 contre 285 000 précédemment.

Point d’analyse technique : zoom sur une valeur

L’avis présenté ci-dessous vous est communiqué à titre purement informatif, ne constitue pas un conseil d'investissement et ne doit en aucun cas servir de base ou être pris en compte comme une incitation à s'engager dans un quelconque investissement. Ce contenu ne prend pas en compte votre situation financière et vos objectifs d'investissement.

Veuillez lire attentivement l’avertissement rédigé en bas de cet email.

Analyse sur l'Euro Stoxx Bank Index

* Niveau de 8h30 - Pourcentage de variation relatif au fixing de la veille

** Dernier cours de clôture *** Source Bloomberg au 11/02/2016

En dépit de la tendance fortement baissière depuis ce début d’année 2016, certaines banques pourraient se retrouver sous évaluées.

Le secteur bancaire souffre en effet depuis l’été dernier d’une multitude de facteurs comme l’état de l’économie européenne, les futures régulations, les amendes liées aux litiges ou même plus récemment l’impact que pourrait avoir les taux négatifs dans la zone euro.

Par exemple, Deutsche Bank a perdu près de 60% depuis Août dernier pourtant les fondamentaux sont meilleurs qu’en 2009 et 2011.

Sa valorisation actuelle pourrait donc paraître injustifiée. On peut donc trouver des zones potentielles de rebonds.

Sur le future Euro Stoxx Bank, un premier rebond passerait par le niveau des 100. Toutefois au vue du contexte, une inversion de la tendance ne peut être envisagée à moins d’un retour sur le niveau des 125. Attention également de ne pas être pris au piège d’un simple rebond technique.

Ce contenu vous est communiqué à titre purement informatif et ne constitue ni un conseil d’investissement, ni une offre de vente, ni une sollicitation d’achat, et ne doit en aucun cas servir de base ou être pris en compte comme une incitation à s’engager dans un quelconque investissement.

Les performances passées ne sont pas constantes dans le temps et ne préjugent pas des performances futures. Cette newsletter ne prend pas en compte votre situation financière et vos objectifs. L’investisseur est seul juge du caractère approprié des opérations qu’il pourra être amené à conclure. Les opérations de change (Forex) et certains des instruments financiers proposés par Prfots and Benefits présentent, en raison notamment de leur effet de levier, un fort caractère spéculatif et peuvent vous exposer à des risques de pertes supérieures au montant investi. Ils nécessitent un bon niveau de connaissances et d’expérience en matière financière. Ces produits sont destinés à une clientèle avisée pouvant surveiller ses positions de manière quotidienne voire plusieurs fois par jour et ayant les moyens financiers de supporter un tel risque. Il est impossible de garantir que les communications par messagerie électronique arrivent en temps utile, sont sécurisées ou dénuées de toute erreur, altération, falsification ou virus. Aussi, Profits and Benefits décline toute responsabilité du fait des erreurs, altérations, falsifications ou omissions qui pourraient en résulter.

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