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La grande rentrée de Janet Yellen

Comme on a pu le constater lors de la séance d’hier, la Chine devrait constituer un facteur majeur d’inquiétude pour les marchés boursiers cette année. Il faudra s’en accommoder car la transition chinoise risque de durer longtemps. L’enjeu du jour aura trait à la réunion de la banque centrale américaine (FED). Le consensus de marché considère qu’il n’y a aucune chance pour qu’une hausse des taux ait lieu aujourd’hui, et une probabilité de seulement 4% pour qu’il y ait une baisse des taux. En d’autres termes, le statu quo est massivement attendu. En revanche, il faudra être attentif au communiqué qui sera publié afin de savoir dans quelle mesure les turbulences de marché pourraient influencer à l’avenir la politique monétaire de la FED.

L’institution table toujours sur quatre relèvements de taux en 2016 mais, au regard du contexte international, le marché estime qu’il n’y aura qu’une hausse de taux, probablement courant septembre. L’objectif de la FED va être de mieux canaliser les anticipations des marchés et, éventuellement, de les aligner avec ses propres projections.

Les derniers faits marquants :

Publication de l’indice Case-Shiller outre-Atlantique. Le marché de l’immobilier aux Etats-Unis est toujours sur une tendance favorable avec une augmentation des prix de l’ordre de 5,8% en novembre sur un an. C’est un chiffre légèrement au-dessus du consensus (+5,7%).

Il est probable que le cours du pétrole n’ait pas encore atteint son plancher. Depuis le début de l’année, la baisse atteint 20%. Une chute d’une telle ampleur traduit un phénomène de panique de la part des investisseurs. On ne peut pas considérer que le retour de l’Iran, ou encore la production pétrolière record en Irak, soient suffisants pour expliquer la tendance baissière. Ces deux phénomènes étaient anticipés depuis, au moins, six mois. A court terme, tout rebond des cours ne résultera que d’achats à bon compte ou encore d’une temporaire amélioration de l’évolution des marchés boursiers mondiaux. Aujourd’hui, rien ne permet d’affirmer que le repli de l’or noir soit endigué.

Une seule réunion de banque centrale aujourd’hui. La banque centrale du Nigéria a maintenu son taux directeur inchangé à 11%. L’économie du pays est fragilisée depuis plusieurs mois par la chute du cours du baril de pétrole. Le breakeven price pour le pays se situe à environ 65 dollars le baril, sachant que le coût unitaire de production de pétrole est d’environ 30 dollars.

À suivre aujourd’hui :

Une seule réunion de banque centrale aujourd’hui. La banque centrale du Nigéria a maintenu son taux directeur inchangé à 11%.

L’économie du pays est fragilisée depuis plusieurs mois par la chute du cours du baril de pétrole. Le breakeven price pour le pays se situe à environ 65 dollars le baril, sachant que le coût unitaire de production de pétrole est d’environ 30 dollars.

Inévitablement, l’évènement du jour est la réunion de la FED.

C’est assez paradoxal puisque tout le monde s’accorde à dire que la banque centrale ne modifiera pas sa politique monétaire. En revanche, l’influence du contexte international pourrait impacter fortement les décisions futures.

Côté français, le nombre de demandeurs d’emploi en décembre sera publié à 18h. Les chiffres de la catégorie A ont été très volatils ces derniers mois. Une telle volatilité n’est pas inhabituelle en période de reprise économique. A cela, il faut également ajouter quelques changements méthodologiques récents. Généralement, les chiffres de la catégorie A sont les plus commentés. Dans les prochains mois, il faudra aussi s’intéresser de près à ceux de la catégorie D (demandeurs d’emploi en formation) qui devraient considérablement augmenter si le plan de formation d’un demi-million de chômeurs présenté par le gouvernement aboutit.

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