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OPEP, G7, FED et volatilité

indices et palmarès

Le net repli du compartiment de l’énergie dans le sillage d'une forte baisse des cours du pétrole a retenu l'attention des investisseurs. Les cours du pétrole a cédé plus de 3%, le baril de Brent s'est rapproché de 52 dollars tandis que le brut texan est repassé sous la barre de 50 dollars.

L'annonce, largement anticipée, d'une prolongation pour neuf mois de l'accord de limitation de la production en vigueur depuis le 1er janvier à l'issue de la réunion ministérielle de ce jeudi à Vienne entre pays producteurs a favorisé des prises de bénéfices un peu partout dans le secteur.

Les principales bourses européennes ont connu jeudi des variations modestes dans de faibles volumes d’échange en ce jour de l'Ascension.

La plus forte baisse sectorielle en Europe aura été pour l'énergie (- 1,19%), avec notamment à Paris un recul de 5,3% pour TechnipFMC, lanterne rouge du CAC et de l'Eurofirst 300.

La dernière place du Stoxx 600 est pour son concurrent britannique Petrofac, qui a chuté de près de 30% après la mise à pied de son directeur général délégué, Marwan Chedid, dans le cadre d'une enquête présumée pour corruption en lien avec la société monégasque Unaoil.

Dans le calme, le CAC40 a finalement clôturé dans le rouge bien que proche de l’équilibre à l'issue d'une séance hésitante marquée par plusieurs actualités fortes. Outre les cours du baril de pétrole, l'actualité a été dominée par plusieurs opérations financières, dont l'offre révisée de Safran sur Zodiac.

Alors que la veille, les Minutes de la dernière réunion monétaire de la Fed ont plutôt rassuré les opérateurs, la Banque centrale américaine demeure en effet optimiste concernant l'expansion de l'économie aux USA.

La Fed entend poursuivre sa politique de hausse très graduelle des taux. La probabilité actuelle d'une hausse des taux d'un quart de point à l'issue de la réunion monétaire du 14 juin serait de 83%, selon l'outil FedWatch. Une telle hausse porterait le taux des fed funds entre 1% et 1,25%.

Du côté des indicateurs, le Département US au Travail a annoncé ce jeudi que les nouvelles inscriptions hebdomadaires au chômage, sur un rythme ajusté des variations saisonnières, avaient légèrement augmenté la semaine passée, pour ressortir à 234.000 : un chiffre meilleur qu'attendu puisque le consensus tablait sur 238.000. La moyenne à quatre semaines a atteint 235.250 pour la période terminant le 20 mai, en repli de 5.750 par rapport à la semaine précédente et au plus bas depuis avril 1973.

Wall Street a inscrit jeudi sa sixième séance de hausse d'affilée avec des indices S&P 500 et Nasdaq à des niveaux records. Une série de publications trimestrielles favorables a soutenu les indices, dont celles de Best Buy (+21,4%), de PVH (+4,8%) et d'Abercrombie (+9%). Best Buy s'est envolé à un record de 61,25 dollars, plus forte hausse de S&P, après une hausse inattendue de ses ventes trimestrielles à magasins constants. Le distributeur d'électronique grand public a également annoncé qu'il comptait dégager 600 millions de dollars d'économies de coûts d'ici la fin de l'exercice fiscal 2021. De même, le distributeur Sears a grimpé de 13,52% après avoir fait état d'un bénéfice trimestriel pour la première fois en près de deux ans.

Les valeurs pétrolières ont quant à elles reculées sous l'effet du coup de tabac sur les cours du brut. Le titre Chevron a cédé 1% et ExxonMobil a perdu 0,66%.

Sur le marché des changes, l'indice du dollar qui mesure son évolution par rapport à un panier de monnaies, est remonté de 0,2% à 97,14. Celui-ci a reculé de plus de 2 % depuis le 11 mai, après les turbulences politiques entourant les relations entre Donald Trump, son entourage et la Russie.

Depuis le début de l'année, l'indice du billet vert a cédé environ 5% de sa valeur, sur fond de déclarations de l'administration Trump critiquant un dollar trop fort. L'euro a cédé 0,06% face au dollars à 1,1210$.

Ce matin, la bourse de Tokyo a terminé en baisse. Le renforcement du yen face au dollar a pénalisé les valeurs tournées vers l’exportation. L’annonce d’une augmentation de l’inflation au Japon au mois d’avril a eu peu d’effet sur la tendance.

Le contrat Future sur le CAC 40 laisse présager d’une ouverture à l’équilibre de l’indice parisien.

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