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Drahi un avenir Grec?

NABAB des médias, Magnat des Telecoms, Patrick Drahi adore ces petits mots doux que l'on prononce à ses oreilles et pourtant personne ne connaissait son nom il y a 12 mois à peine (hormis peut-être les clients de Numéricable dont la qualité de l’offre s’avère plus que douteuse), fait parler de lui dans toutes les rubriques, du Journal Officiel Luxembourgeois à Forbes en passant par CF News.


En effet, en rachetant successivement SFR, Portugal Telecom, Suddenlink et enfin Next Radio TV, Altice devient la Holding Média la plus puissante d'Europe.


Cependant, il convient de se poser la question suivante : celle de l'utilité stratégique de posséder Portugal Telecom, Suddenlink, des sociétés de second plan voire de 3e.


La réponse serait-elle nulle et non avenue? tant ces opérations se révèlent hors de prix d’une part et faiblement créatrices de valeur d’autre part ?


Deuxième question, et pas des moindres :

Comment laisse-t-on financer 100 % de ses acquisitions sur de la dette pure ?


Qui sont les réels gagnants et les réels perdants ?


Les gagnants ? Les vendeurs, Drahi himself et surtout Xavier Niel. Lequel, sans rien faire, voit la valorisation du secteur buller et sa capi gonfler, mais GARE AU TROU D'AIR...

Les perdants ? Les banques et le marché obligataire. La gamelle est proche…


De fait, l'avenir des médias en Europe s’avère plutôt sclérosé avec un marché publicitaire qui s'essouffle (Alain Weill lui-même le reconnaît aujourd'hui alors qu'il annonce la vente, c'est fort tout de même).


L'avenir du télécom semble sombre, notamment avec un Altice qui dispose d'un nombre de salariés on ne peut plus monstrueux et de ressources télécom enclines à chuter de façon vertigineuses...


Que se passera-t-il quand les banques cesseront de financer l'appétit financier de ces établissements ?


Que se passera-t-il quand les premiers plans sociaux arriveront et que PT, SFR ou d'autres auront du mal à payer l'incroyable échéance creusée ?


Patrick Drahi et les banques cautionnent un levier de dette de plus de 20 milliards d'euros sans apporter de garanties.


Ce scénario ne vous rappelle-t-il rien ?

Le cas Grec n'est-il pas une première leçon technique à retenir ?

Dans ce cas, je vais faire une OPA sur la BNP, Société Générale et Crédit Suisse, avec 200 milliards c'est plutôt bien payé, et fera de Profits and Benefits l'établissement financier le plus important d'Europe Continentale.


Soyons réaliste, que les analystes fassent leur JOB et posent les bases d’une réalité économique face à un secteur à l'agonie.


Que les banques s'occupent davantage de financer l'économie réelle plutôt que de miser sur l’appétit gargantuesque de Patrick Drahi !


Tout le monde s’en portera pour le mieux avec une concurrence saine.


À moins que les banques aient confondues Drahi et Draghi.

À une lettre près, elles ne seraient pas à leur première boulette...

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