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BCE, FED, BOJ, BOC; What else!

Maintenant que la BCE est derrière nous, les marchés vont se focaliser rapidement sur l’autre évènement du mois de mars, à savoir la réunion de la banque centrale américaine. Les attentes sont moins élevées que pour la BCE puisque le consensus anticipe largement un statu quo monétaire. Sur le front intérieur, la situation économique reste favorable à une hausse des taux, y compris dès le mois de mars. Le marché du travail américain est, indiscutablement, proche du plein emploi. Les données qui vont être publiées cette semaine, comme les ventes au détail, devraient corroborer cette analyse positive.

Seul bémol : l’indice de stress financier de la FED de Saint Louis reste à un niveau encore trop important, bien qu’il affiche un repli récent à -0,609, soit un plus bas depuis deux mois. Il s’agit d’un des points noirs de la reprise américaine qui pourrait inciter la banque centrale à la prudence.

Sur le front extérieur, l’évolution reste toujours défavorable. A l’instar de la banque centrale néo-zélandaise la semaine passée, la FED pourrait s’inquiéter de nouveau de la trajectoire de la croissance en Chine et de l’endettement massif, comme c’était le cas en septembre dernier.

C’est certainement cette raison qui sera le vrai motif d’inaction lors de la réunion des 15 et 16 mars.

Si cela se confirme, il faudra comprendre que la Chine est, de facto, l’une des données influençant officiellement la politique monétaire américaine. Une vraie révolution pour l’institution !"

  • Dans une intervention vendredi, Mario Draghi a fait part de son inquiétude concernant l’accroissement des inégalités. Outre-Manche, un récent rapport a souligné que les mesures expansionnistes ont eu un effet négatif sur la distribution des richesses. Les propos de Draghi ont de quoi faire sourire alors qu’il va proposer de l’argent aux banques, parfois même à taux négatif !

  • Quatre membres du Conseil des Gouverneurs de la BCE se seraient opposés au programme présenté par Mario Draghi. Il ne s’agit pas du chef de la Bundesbank puisqu’il ne faisait pas partie des membres votants lors de cette réunion. Le conseil compte sept membres présentés comme hawkish et hostiles aux mesures exceptionnelles voulues par Mario Draghi : Hansson, Jazbec, Knot, Lautenschlaeger, Mersch, Vasiliauskas et Weidmann. Noms à retenir.

  • La fin de semaine était plutôt calme sur le front des indicateurs macroéconomiques. On notera la publication de la production industrielle en Italie qui a connu un fort rebond en janvier, de 1,9% en mensuel après une baisse en décembre de 0,6%.

Le début de semaine s’annonce calme avec, essentiellement, la publication de la production industrielle en zone euro pour le mois de janvier. Sur un an, la hausse devrait être, selon le consensus, de 1,3%. Si cette statistique est confirmée, ce serait l’une des rares bonnes nouvelles sur le plan économique en zone euro depuis quelques semaines. L’impact pour le marché devrait être marginal.

Dans les prochaines séances, il faudra surveiller : la réunion de la FED, les ventes au détail et l’IPC aux Etats-Unis, la décision de la Banque d’Angleterre qui devrait privilégier le statu quo et également la réunion de la banque centrale sud-africaine jeudi.

Cette dernière pourrait être incitée à augmenter son taux directeur afin de lutter contre la hausse de l’inflation qui a été, en plus, accentuée par la forte dépréciation du rand sud-africain au cours des derniers mois.

La devise pourrait donc connaître une forte volatilité cette semaine.

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