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Les auto Allemandes au point mort


La semaine sera chargée pour les marchés avec une réunion cruciale de l’OPEP à Vienne, alors que la fragilité évidente des marchés émergents et le renforcement du dollar américain restent les principaux sujets de préoccupation des investisseurs.

Même s’il n’y a pas de contagion généralisée au niveau des monnaies émergentes, on constate très nettement des craintes concernant les monnaies du Brésil, de l’Iran ou encore de l’Argentine.

En revanche, jusqu'à présent, les monnaies asiatiques semblent mieux résister et affichent une dépréciation moindre que lors de la période du tapering de la Fed en 2013.

Toutefois, un effet d’emballement, qui serait négatif pour les marchés boursiers, reste toujours possible. Maintenant que la politique monétaire de la Fed est connue au moins pour les prochains trimestres, c’est du côté du protectionnisme que le risque est le plus élevé. On sait déjà depuis quelques semaines que l’administration Trump souhaite viser les automobiles allemandes.

En fait, son intention n’est pas d’interdire les importations de voitures en provenance d’Allemagne mais de forcer les constructeurs à rapatrier une partie de la chaîne de production aux Etats-Unis.

Concrètement, Trump ambitionne de reproduire ce qu’à fait Reagan dans les années 80 en poussant les entreprises japonaises à davantage produire aux Etats-Unis. Les constructeurs automobiles allemands produisent déjà certains modèles sur le sol américain et on sait qu’ils sont déjà en train de calculer les coûts de production d’une relocalisation massive aux Etats-Unis en tenant compte notamment de l’impact de la réforme fiscale de Trump et de l’importance moindre des syndicats.

A cet égard, il n’est pas exclu que le pari risqué de Trump soit finalement un pari gagnant si les grands noms de l’automobile en Allemagne décident de faire des concessions sur la question du lieu de production. Cette thématique reste toutefois un facteur de risque qui favorise un repli sur le dollar américain et donc un désengagement des investisseurs des monnaies émergentes et, à terme, une baisse des résultats des entreprises américaines cotées en bourse (ce qui, logiquement, conduit à être plutôt baissier sur le S&P500).

Les derniers faits marquants :

  • Petit paradoxe souvent soulevé à propos de la vague de privatisations décidée par l’Etat français (concernant FDJ, Engie ou encore ADP): les participations déjà cotées affichent une performance bien supérieure au CAC 40 depuis le début de l’année, avec une progression de +8% contre environ +2,5% pour l’indice parisien. On notera toutefois que toutes ces valeurs ne se valent pas, certaines affichant des performances bien meilleures que d’autres.

  • Pression forte sur les marchés émergents avec un phénomène de contagion qui est bien perceptible pour le Brésil ou encore l’Iran. La monnaie iranienne, le rial, est tombé à un nouveau point bas de 72 000 rials pour 1 USD du fait de l’accord signé entre Trump et le trublion nord-coréen.

  • Point bas de 52 semaines pour les obligations des marchés émergents (qu’il s’agisse des obligations libellées en USD, en monnaie locale ou des obligations à haut rendement).

A suivre aujourd'hui :

  • En intraday, le marché se focalisera sur les nombreux indicateurs américains qui vont ponctuer la séance, comme l’indice de la Fed de Richmond, la confiance des consommateurs du Conference Board pour le mois de juin et enfin l’indice S&P/CS Composite-20 des prix des logements pour le mois d’avril.

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